Enfin, le dernier point : L'Autriche est-elle économiquement sacrée ?
L'Autriche ne doit plus pouvoir s'appeler Autriche, demande un Autrichien attentif. Il ne s'agit toutefois pas de l'Etat, mais de son dernier quotidien.
L'Autriche ne doit plus pouvoir s'appeler Autriche. Il ne s'agit toutefois pas de l'Etat, mais de son dernier quotidien. Et comme un Autrichien attentif veut que le nom Autriche désigne exclusivement le territoire national, il a déposé auprès de l'Office des brevets une demande d'annulation contre la marque figurative verbale rouge et blanche du quotidien.
L'avocat Stephan Schoeller explique que l'enregistrement du signe Österreich est contraire à l'ordre public et aux bonnes mœurs. De plus, les lecteurs pourraient être induits en erreur en pensant qu'il s'agit de contenus soumis à une obligation légale de publication. Les deux initiateurs sont également choqués par l'adresse Internet
qui est déjà réservée au journal. "Pendant plus de 1000 ans, le nom de notre patrie a été économiquement sacré, intouchable et n'a pas été récupéré pour des raisons de stratégie marketing", a déclaré Böck lors d'une conférence de presse et a également mis en ligne un site web consacré à son initiative.
Mais l'empire millénaire est désormais révolu et le droit des marques a pris son envol. L'éditeur du quotidien Wolfgang Fellner considère en outre l'initiative de Böck comme une insulte à l'intelligence des lecteurs. Il est absurde de penser que son quotidien à tendance boulevardière puisse être confondu avec un média d'Etat.
L'avocat Stephan Schoeller explique que l'enregistrement du signe Österreich est contraire à l'ordre public et aux bonnes mœurs. De plus, les lecteurs pourraient être induits en erreur en pensant qu'il s'agit de contenus soumis à une obligation légale de publication. Les deux initiateurs sont également choqués par l'adresse Internet
qui est déjà réservée au journal. "Pendant plus de 1000 ans, le nom de notre patrie a été économiquement sacré, intouchable et n'a pas été récupéré pour des raisons de stratégie marketing", a déclaré Böck lors d'une conférence de presse et a également mis en ligne un site web consacré à son initiative.
Mais l'empire millénaire est désormais révolu et le droit des marques a pris son envol. L'éditeur du quotidien Wolfgang Fellner considère en outre l'initiative de Böck comme une insulte à l'intelligence des lecteurs. Il est absurde de penser que son quotidien à tendance boulevardière puisse être confondu avec un média d'Etat.
