Les organisations de journalistes exigent le respect de la loi sur le travail

Les inspections du travail en Suisse alémanique et au Tessin doivent vérifier dans toutes les rédactions sans CCT si les entreprises respectent la loi sur le travail. C'est ce que demandent le syndicat Syndicom et l'association de journalistes Impressum.

Sans convention collective de travail (CCT), la loi est la seule possibilité de protéger la santé des journalistes, écrivent les deux organisations dans un communiqué de mardi. En outre, Syndicom et Impressum ont lancé une pétition adressée à l'association Médias Suisses. Après dix ans d'absence de convention, des négociations pour une CCT devraient à nouveau être menées.

Interrogé à ce sujet, Hanspeter Lebrument, président de l'association Médias Suisses, a déclaré qu'une CCT de branche n'était pas à l'ordre du jour. Si une seule maison d'édition souhaite négocier une CCT avec les représentants des employés, rien ne s'y oppose.

L'année dernière, les syndicats avaient mené différentes actions pour attirer l'attention sur les "conditions de travail toujours plus mauvaises des journalistes". Des plaintes ont été déposées contre plusieurs entreprises de médias. Certains employeurs ont alors introduit un enregistrement du temps de travail. Là où il y a des problèmes avec la loi sur le travail, ceux-ci devraient être réglés entre l'éditeur et les employés, a déclaré M. Lebrument. Les lois sur le travail doivent être respectées, avec ou sans CCT. Il n'y a pas de lien entre les deux. En Suisse romande, une nouvelle convention collective de travail pour les journalistes est en vigueur depuis 2014. (ATS)

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