Une nouvelle campagne pour inciter les femmes zurichoises à choisir les métiers de la technologie

Les femmes gagnent toujours moins que les hommes. C'est surtout entre les mères et les hommes que l'écart salarial se creuse. Il existe encore des secteurs dans lesquels les femmes sont sous-représentées. C'est pourquoi la direction de l'économie publique zurichoise veut attirer davantage de femmes vers les métiers technologiques.

Frauen arbeiten seltener als Männer in gut bezahlten Branchen. Die Zürcher Volkswirtschaftsdirektion will daher mehr Frauen für Tech-Berufe begeistern. (Symbolbild)(Bild: Keystone/Christian Beutler)La campagne "Woman in Tech" a pour objectif d'augmenter la proportion de femmes dans ce domaine. Lors d'une conférence de presse, Carmen Walker Späh (PLR) a déclaré que cela faisait longtemps que l'on essayait de le faire - avec un succès mitigé.

Walker Späh considère la nouvelle campagne comme un appel au réveil pour la société. Il s'agit de s'adresser aux femmes de manière ciblée en changeant le langage, en utilisant des images positives et en suscitant des émotions pour la branche IT. "Nous devons combler ce fossé entre les sexes dans les métiers de la technologie", a-t-elle déclaré. La branche est importante pour le site d'innovation, les femmes devraient également participer à son développement.

Majoritaire dans les universités

Dans les branches les mieux rémunérées, la finance et les assurances ainsi que l'information et la communication, la part des femmes n'est que de 39 pour cent et 31 pour cent respectivement, selon la Direction de l'économie publique. Dans le secteur de la santé et du social, ce taux est de 76 pour cent.

Dans ce contexte, les femmes sont majoritaires dans les universités et les hautes écoles spécialisées. En médecine et en pharmacie, la proportion de femmes est de 69%, en droit de 67%.

La maternité comme frein à la carrière

Mais le choix de la branche n'est pas le seul facteur qui influe sur la différence de salaire entre hommes et femmes. La maternité a également un impact, comme le montre le dernier monitoring économique zurichois réalisé par le service d'économie publique de l'Office de l'économie et du travail AWA. De nombreuses femmes réduisent alors leur temps de travail. Cela entraîne non seulement une baisse des revenus, mais aussi des opportunités de carrière et de l'expérience professionnelle.

Ou alors, les femmes choisissent d'emblée des branches qui, en Suisse, sont plus compatibles avec la maternité. Dans les branches les mieux rémunérées, il est toujours difficile de faire carrière à temps partiel, comme l'a déclaré devant les médias Luc Zobrist, responsable du service économie.

Une comparaison avec des pays comme le Danemark ou les Etats-Unis montre de grandes différences. Alors qu'en Suisse, les femmes gagnent environ 60% de moins après leur maternité, le salaire diminue de 20% au Danemark. (SDA)

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