Les agences restent majoritairement en home office jusqu'à nouvel ordre

La ronde d'ouverture annoncée par le Conseil fédéral est un pas de plus vers la normalité. L'obligation de travailler à domicile sera transformée en une recommandation de travailler à domicile pour les entreprises qui font régulièrement des tests une fois par semaine. Afin de ne pas compromettre la vaccination du personnel, le retour au bureau doit se faire progressivement. Une fois que toutes les personnes qui le souhaitent auront été vaccinées, la règle du home-office sera assouplie, sans consignes de tests répétitifs. L'obligation de travailler à domicile disparaît donc sous certaines conditions et permet le retour dans les locaux de l'agence. Une enquête interne à l'association Leading Swiss Agencies montre toutefois que ces assouplissements n'entraînent pas encore de run de retour à l'agence.

Réticence à retourner à l'agence

44 pour cent des agences interrogées laissent à leurs collaborateurs le soin de décider s'ils reviennent au bureau et à quel taux, et 34 pour cent annoncent qu'ils continueront à maintenir un taux élevé de travail à domicile. En outre, 23 pour cent indiquent qu'ils autorisent dès à présent les personnes déjà doublement vaccinées à revenir dans les locaux de l'agence sans limite de temps. D'autres suppriment complètement l'obligation de présence ou retournent au bureau le plus rapidement possible avec un concept de protection.

Critique envers les tests répétitifs en pool

Seules 17% des agences effectuent des tests répétitifs de pool. Il semble que ces tests entraînent une charge administrative trop importante. De plus, il n'est pas encore clair si le pool-testing est également exigé pour les entreprises dont le personnel travaille en grande partie à domicile. De même, les autotests réguliers ne sont exigés que par une minorité (25%). De manière générale, les agences en appellent à la responsabilité personnelle des collaborateurs et recommandent de se faire tester.

Différentes approches de l'obligation de porter un masque

Il semble que la plupart des gens se soient habitués au port du masque. Néanmoins, il existe différentes approches en ce qui concerne les consignes de présence si l'obligation de porter un masque devait perdurer. 44% des personnes interrogées laissent le choix aux collaborateurs de travailler ou non au bureau malgré l'obligation de porter un masque. Pour 35 pour cent des personnes interrogées, l'obligation de porter un masque n'a aucune influence sur les consignes, mais pour près de 29 pour cent, elle en a. En ce qui concerne l'organisation de réunions avec les clients, l'image est très homogène : on tient bien entendu compte autant que possible des souhaits des clients et, dans le respect des mesures de distance et d'hygiène, on organise à nouveau davantage de réunions physiques.