Les nouvelles concessions d'affichage permettent à Bâle-Ville de tripler ses recettes
A partir de 2018, quatre entreprises au lieu d'une seule pourront utiliser les 4500 surfaces d'affichage de Bâle-Ville. En réattribuant la concession palakat qui arrivait à échéance, le gouvernement a plus que triplé ses recettes.
Les recettes supplémentaires importantes pour le canton sont dues à la mise au concours, a indiqué mercredi le département des travaux publics et des transports. On s'attend à des recettes annuelles de plus de neuf millions de francs. Pour les annonceurs, les prix des affiches publicitaires sur le domaine public baisseraient en revanche.
Sept entreprises s'étaient portées candidates pour les 2000 surfaces d'affichage grand format et les 2500 surfaces d'affichage petit format. Pour les grands formats, la Société Générale d'Affichage (SGA), qui détenait jusqu'à présent la concession, a été retenue pour sept lots, et la société Clear Channel pour deux lots. Pour les petits, Kulturbox et Kulturservice ont été retenus.
La nouvelle concession est valable dix ans, jusqu'en 2028 inclus. Elle introduit également des techniques plus récentes sur l'Allmend bâlois, notamment des surfaces d'affichage numérique et des colonnes tournantes lumineuses. Dans l'appel d'offres, le canton a "attaché de l'importance à une conception discrète des surfaces publicitaires numériques", a-t-on ajouté.
La concession d'affichage avait causé des problèmes à Bâle au tournant du millénaire : à l'époque, le département des travaux publics avait voulu octroyer la concession à la SGA et lui faire payer des installations de WC. Le Grand Conseil a stoppé ce marché, car le canton aurait ainsi perdu entre 32 et 42 millions de francs sur une durée de 15 ans, pour une contrepartie d'environ six millions.
