PR Suisse : "Une bonne réputation vaut de l'or - comment la communication peut-elle y contribuer ?"

Lors du 18e symposium PR de PR Suisse, qui s'est tenu le lundi 17 octobre 2011, des intervenants issus des domaines les plus divers ont présenté leur point de vue sur la gestion de la réputation. Sous la direction de Patrick Rohr, les débats ont porté sur le thème : "Une bonne réputation vaut de l'or - que peut y apporter la communication ?

La question centrale pour toute entreprise, organisation, personne publique mais aussi pour toute marque doit être : "Comment est ma réputation ?" Car une bonne réputation crée la confiance, explique PR Suisse dans un communiqué. Il faut des années pour construire une bonne réputation, mais seulement quelques heures pour la détruire.

Lors du 18e symposium RP de PR Suisse, des experts se sont penchés sur la question suivante : "Quelle est l'influence de la communication sur la réputation d'une entreprise ?" Près de 120 personnes intéressées par les RP et la communication se sont présentées à l'auditorium du Campus Novartis. Après une brève introduction au sujet par Regula Ruetz, présidente de PR Suisse, Felix Räber, hôte et représentant de Novartis International, a ouvert la série d'exposés. Dans son intervention, il s'est exprimé sur le campus Novartis. Avec des images impressionnantes de l'extension de la "petite ville dans la ville", Felix Räber a fait comprendre à toutes les personnes présentes la philosophie de Novartis : "Pour pouvoir attirer les meilleurs collaborateurs, il faut un environnement de travail adéquat". Dans son exposé, Markus Will a montré comment la réputation est perçue et exercée du point de vue des présidents de comité. Selon lui, la manière dont un CEO communique en interne est avant tout déterminante.

Le porte-parole du Conseil fédéral, André Simonazzi, a parlé de l'institution du Conseil fédéral. Il a réfuté la critique souvent formulée selon laquelle le Conseil fédéral n'est pas transparent et n'informe pas assez : Le Palais fédéral envoie environ 450 communiqués de presse par an.

Le conseiller en communication Hans Klaus, connu comme ancien porte-parole de Swissair sur place à Halifax et comme ancien directeur de la communication à la Fifa, a captivé les personnes présentes en leur donnant un aperçu du monde du sport et de sa réputation. La Fifa est certainement l'une des organisations les plus connues qui doit se soucier de son image, car le sport a fait de nombreux gros titres négatifs ces dernières années. Que ce soit en raison de scandales liés aux paris, de transferts coûteux ou du thème très actuel du hooliganisme. Grâce à Google et aux médias sociaux, ces informations négatives sont rapidement et très largement diffusées.

Stefan Nünlist, responsable de la communication et des affaires publiques aux CFF, a expliqué à quel point la gestion de la réputation est importante, mais aussi longue, pour une grande organisation comptant environ 28'000 collaborateurs. Ces derniers mois, les CFF ont également dû faire face au mécontentement de nombreux voyageurs. Les prix des billets ont grimpé en flèche, au grand dam des pendulaires. Il est donc d'autant plus important que l'image d'une organisation orientée vers la clientèle avec des collaborateurs aimables soit maintenant mise en valeur. Dans leur communication, les CFF misent sur le fait de raconter des histoires : "des histoires qui font bouger les gens ou qui les font sourire".

Hanspeter Lebrument, président de l'association Médias Suisses, a cloué au pilori la Basler Zeitung à Bâle. Il a montré les erreurs que la maison d'édition locale a commises ces dernières années en matière de communication. La réputation en a souffert et le tirage s'est effondré.

Après la pause, l'abbé Martin Werlen a pris la parole. Il a clairement exprimé son point de vue : "L'Église doit vivre avec son temps et ne pas s'opposer aux nouveaux canaux de communication". Malheureusement, ce message n'est pas encore parvenu jusqu'à Rome, mais il s'efforce activement d'enthousiasmer le pape à ce sujet. L'abbé Werlen est un utilisateur passionné des médias sociaux, qui tweete quotidiennement ou communique sur Facebook. Interrogé sur la communication de l'Eglise concernant les abus sexuels, il s'est montré convaincu que la réputation n'était pas la mesure de toute chose. Par peur de mettre en péril la réputation, l'information n'a pas été donnée ou a été lente. Cela nuit à l'Eglise. Pour lui, c'est avant tout l'offre d'une organisation qui doit être pertinente, crédible et digne de confiance. Ce n'est que sur cette base que l'on peut bâtir une réputation.

Patrick Rohr a ensuite accueilli, outre les intervenants, la célèbre conseillère en communication Beatrice Tschanz (ex Swissair). L'accent a été mis sur le fait qu'une bonne réputation est décisive pour chaque entreprise, chaque personne et chaque marque afin de générer du succès auprès du public. La discussion a été ouverte et directe. La discussion a permis aux 120 invités de se faire une idée de ce sujet complexe et passionnant. Une déclaration de Beatrice Tschanz a été entendue par de nombreuses personnes présentes, poursuit PR Suisse dans son communiqué : "On n'est bon qu'en étant vrai. Il ne sert à rien de s'adapter aux normes ou même d'essayer de faire semblant en public. Il faut passer pour authentique et honnête".
 

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