Le groupe NZZ sent le vent tourner

Augmentation des revenus grâce à la prospérité des annonces

Augmentation des recettes grâce à des annonces florissantesLa NZZ a réalisé un bon exercice 1999 : les recettes d'exploitation totales du groupe de médias ont augmenté de 6,2 pour cent pour atteindre 479,2 millions de francs. Le résultat d'exploitation a atteint une valeur record de 46,3 millions de francs. Selon la NZZ, la rentabilité s'explique par la croissance du chiffre d'affaires et moins par l'augmentation de l'efficacité. Ce n'est qu'au niveau de la Confédération que les efforts d'assainissement ont permis une nouvelle amélioration de la situation bénéficiaire. Le seuil de rentabilité a ainsi pu être à peu près atteint.
La croissance du groupe est due à l'augmentation de 9,1 pour cent des annonces. Les trois titres - NZZ, St. Galler Tagblatt et Bund - en ont profité. Une ombre au tableau : le tirage du St. Galler Tagblatt a diminué l'année dernière de plus de 5000 exemplaires ou 4,5 pour cent pour atteindre 110485 exemplaires. Le plongeur n'est toutefois pas à prendre à sa pleine valeur nominale, explique Tobias Trevisan, directeur de la maison d'édition NZZ. La raison en serait des erreurs dans le calcul du tirage en 1998, lorsque le groupe de journaux de Suisse orientale a été créé. Malgré la tendance négative du tirage, le journal se portait bien. Le directeur des éditions NZZ Trevisan a en outre déclaré à ce sujet : "Grâce à une augmentation du volume et à une hausse des prix, il a même pu enregistrer un taux de croissance à deux chiffres sur le marché des annonces" (dse).

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