Le retour à la vie professionnelle est semé d'embûches

Nach einer längeren Pause wieder ins Arbeitsleben zurückzukehren, ist nicht einfach. Eine Befragung der HSLU und HES-So zeigt, dass neuste Entwicklungen wie Homeoffice oder zeitlich flexibles Arbeiten den betroffenen Personen entgegenkommen. Um den Wiedereinsteigenden den Weg zurück ins Arbeitsleben zu erleichtern, haben die Forscherinnen den Verein «Companies & Returnships Network» gegründet.

Der Wiedereinstieg ins Berufsleben hat seine TückenLes personnes qui souhaitent réintégrer le marché du travail après une longue absence ont souvent du mal à trouver un emploi. "Une lacune dans le CV est toujours perçue comme un obstacle majeur lors de la recherche d'un emploi", explique Evelin Bermudez, experte en returnship à la Haute école de Lucerne. L'équipe de recherche, composée d'Evelin Bermudez, d'Anina Hille, de Gabrielle Wanzenried et d'Yvonne Seiler Zimmermann, a examiné quels sont les défis particulièrement importants pour les personnes qui reprennent le travail et comment leurs chances de réinsertion rapide pourraient être améliorées.

La flexibilité temporelle et géographique comme besoin

Si l'on en croit les chercheuses, il existe un grand potentiel dans l'emploi des personnes qui reprennent le travail, afin de contrer la menace de pénurie de main-d'œuvre qualifiée. "Mais le potentiel existant est loin d'être exploité", déclare Evelin Bermudez. Beaucoup de "returners" ont du mal à trouver un poste de réinsertion approprié après leur longue pause.

Selon l'enquête, les personnes qui reprennent le travail ont un besoin particulièrement important de travailler à temps partiel et de manière flexible sur le plan géographique. La plupart d'entre eux souhaitent pouvoir travailler au moins partiellement en home office. Ainsi, 38% des personnes interrogées qui cherchent un nouvel emploi après une longue pause ont indiqué qu'elles souhaitaient travailler entre 60 et 80%. Environ 35 pour cent d'entre elles recherchent un taux d'occupation encore plus faible. Au total, 73% des personnes qui reprennent le travail souhaitent donc retourner à la vie professionnelle en tant qu'employés à temps partiel.

"De nombreuses entreprises en Suisse ne sont pas encore prêtes en ce qui concerne les emplois à temps partiel et les modèles de travail flexibles", explique Bermudez. L'experte de la HSLU ajoute : "Pendant la crise de la Corona, la conscience du travail flexible a toutefois augmenté. Cette évolution est favorable aux personnes qui reprennent le travail".

Bien formés et motivés

Selon l'équipe de recherche, les entreprises pourraient tirer profit d'un recours accru aux personnes qui reprennent le travail. Ainsi, les "returners" se distinguent souvent par une grande flexibilité. Environ 60% des personnes interrogées qui souhaitent reprendre le travail après une longue pause sont prêtes à participer à une réunion importante même en dehors des heures de travail convenues.

"Les returners sont en outre souvent bien formés, motivés et apportent une longue expérience professionnelle acquise avant la pause", explique le professeur Gabrielle Wanzenried, experte en diversité à la Haute Ecole d'Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud HES-SO.

Les femmes particulièrement touchées

La raison la plus fréquente d'une pause dans la carrière est la garde des enfants, comme le montre l'enquête. Les autres raisons évoquées lors de l'enquête sont le déménagement ou les soins apportés à des membres âgés de la famille. Les femmes sont particulièrement nombreuses à faire une longue pause dans leur carrière.

Fait intéressant : l'activité professionnelle du partenaire ne semble pas avoir d'influence sur le fait que quelqu'un prenne une pause pour s'occuper des enfants, par exemple. "Cela nous a surpris. Nous sommes partis du principe que les personnes qui ont un partenaire qui gagne de l'argent ont plutôt tendance à faire une pause plus longue", explique Wanzenried.

Association créée

L'association sans but lucratif et à but non lucratif Réseau d'entreprises et de retours s'est fixé pour objectif de diffuser durablement les programmes de réinsertion professionnelle - appelés "Returnships" ou "Supported Employment" - en Suisse. Pour ce faire, CRN montre aux entreprises et aux organisations la valeur ajoutée des programmes de retour à l'emploi et les soutient dans l'introduction, la mise en œuvre et l'évaluation de ces programmes.


En collaboration avec la Haute Ecole d'Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud HES-SO, la Haute Ecole de Lucerne a étudié quels sont les défis particulièrement importants pour les personnes qui reprennent le travail et comment leurs chances de réinsertion rapide pourraient être améliorées. Les résultats se basent sur plusieurs ateliers avec des personnes de retour au travail qui ont eu lieu en 2019 et 2020, sur des entretiens avec des experts et sur une enquête en ligne menée entre août 2020 et janvier 2021. 650 personnes au total ont participé à l'enquête en ligne.

Plus d'articles sur le sujet