La télévision en replay est surtout utilisée pour les émissions manquées
Selon un sondage du service de comparaison en ligne Comparis, la télévision en replay n'est pas fondamentalement le grand tueur de la publicité. La majorité des téléspectateurs suisses veulent pouvoir revenir en arrière pour regarder les émissions qu'ils ont manquées.
La branche de la télévision subit de lourdes pertes publicitaires à cause de la télévision en replay. Elle a obtenu des compensations pour le rembobinage de la publicité. D'ici fin 2022, le secteur veut augmenter les prix de la télévision en replay ou introduire de la publicité forcée pour la télévision en différé.
Une enquête de Comparis montre désormais que la télévision en replay répond à un besoin important du public. Trois quarts des personnes interrogées ont une fonction de retour en arrière sur leur téléviseur. Parmi elles, 85 % utilisent la télévision en replay pour les émissions qu'elles ont manquées.
Environ 48% des personnes interrogées sautent les publicités grâce à la fonction de retour en arrière. Plus de la moitié est prête à utiliser la télévision en replay avec publicité obligatoire. La moitié est en outre prête à payer un supplément pour le retour en arrière.
L'étude montre en outre que ce sont surtout les jeunes de moins de 36 ans qui passent les publicités en boucle, alors que les générations plus âgées sont plus réticentes. Les jeunes ne sont pas habitués à voir des écrans publicitaires de plusieurs minutes sur YouTube et d'autres chaînes.
La moitié des abonnés Replay TV sont prêts à payer jusqu'à 5 francs de plus pour pouvoir continuer à utiliser la fonction de retour en arrière. C'est chez les jeunes que la disposition à payer est la plus élevée.
L'institut d'études de marché Innofact, mandaté par Comparis, a interrogé en juillet 2022 environ 1034 personnes dans toutes les régions de Suisse sur le thème de la télévision en replay. (SDA)
