Le Conseil de la presse réprimande CH Media : Une journaliste de Tamedia n'a pas été entendue

Le Conseil de la presse réprimande CH Media pour deux articles concernant un projet de livre sur la fête du Landammann de Zoug en 2014 et la députée cantonale de l'époque Jolanda Spiess-Hegglin. Les journalistes de Tamedia seraient accusés d'avoir fait des déclarations mensongères sans avoir été entendus.

En octobre 2021, l'entreprise de médias CH Media avait indiqué qu'un livre de la journaliste de Tamedia Michèle Binswanger sur la Landammannfeier zougoise de 2014 ne pouvait provisoirement pas être publié. Elle s'appuyait pour cela sur un jugement du Tribunal fédéral.

Dans deux articles parus le 28 octobre 2021 dans l'édition en ligne et le 29 octobre dans l'édition imprimée de CH Media-Titel, le soupçon a été émis que Tamedia avait donné des informations fausses sur l'état d'avancement du projet de livre.

Tamedia aurait en effet affirmé que le livre n'était pas encore terminé. La requête judiciaire de la plaignante Spiess-Hegglin montre cependant qu'un manuscrit a été envoyé à des maisons d'édition, selon CH Media.

Dans un communiqué de vendredi, le Conseil de la presse écrit que ce reproche de faux témoignages est grave. En n'entendant pas les personnes accablées de reproches, CH Media a violé la "Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste", argumente le Conseil de la presse. Il accepte donc la plainte de Tamedia.

Ce qui s'est exactement passé lors de la fête du Landammann en décembre 2014 n'a pas été élucidé. Sur le plan pénal, les incidents, qui concernaient un éventuel délit sexuel, sont clos. L'affaire s'est transformée en une affaire médiatique au centre de laquelle se trouvait Spiess-Hegglin. (ats.)

Plus d'articles sur le sujet