Le Conseil de la presse réprimande le Beobachter : les personnes concernées ne sont pas prises en compte

Le Conseil de la presse réprimande le magazine Beobachter pour avoir porté de graves accusations contre une ancienne directrice en se basant sur un insider comme seule source. Dans un tel cas, les sources devraient être vérifiées et l'accusée entendue.

Presserat
(Capture d'écran : Beobachter.ch)

Le Conseil de la presse a rejeté une plainte correspondante contre le Observateur partiellement bien, comme il l'a fait savoir vendredi. En avril, le magazine avait affirmé, d'abord en ligne puis dans son édition imprimée, que le Berner Heimatwerk était en difficulté parce qu'une ancienne directrice avait soustrait de l'argent. Il en aurait résulté onze licenciements et la liquidation de la coopérative. La seule source est un initié.

Cela ne suffit pas, estime le Conseil de la presse. La gravité de l'accusation aurait nécessité une audition, même si l'accusée n'était pas directement identifiable pour un large public.

De plus, la femme a fait Observateur après la première publication, a attiré l'attention sur le fait que la somme soustraite - si tant est qu'il y ait eu soustraction - n'aurait pas entraîné la fermeture du magasin et que la prétendue liquidation n'avait pas eu lieu.

La rédaction aurait dû vérifier cela avant la publication sur papier. La rédaction aurait ainsi violé le code des journalistes en ce qui concerne la recherche de la vérité, le travail sur les sources et le devoir d'écoute. (SDA)

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