Le Conseil de la presse n'est pas compétent pour les tweets privés des journalistes

Le Conseil de la presse n'est pas entré en matière sur la plainte contre le tweet privé d'un journaliste de la BaslerZeitung (BaZ), car il n'est pas compétent en la matière.

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En juin 2017, le responsable de la rédaction de la BaZ au Palais fédéral avait envoyé un tweet dans lequel il affirmait que deux politiciennes suisses connues soutenaient une action à Berlin au cours de laquelle des survivants de l'Holocauste avaient été houspillés. Les deux personnes concernées ont déposé plainte contre la BaZ auprès du Conseil suisse de la presse pour violation du devoir de vérité. Ils n'étaient pas au courant de l'action, ils sont au contraire fermement opposés à de telles actions. Ils n'étaient pas non plus membres du groupe qui protestait à Berlin, ils avaient simplement soutenu huit ans auparavant un appel de ce groupe qui demandait le respect des droits de l'homme des Palestiniens.

Twitter n'est en règle générale pas un média rédigé, comme le règlement du Conseil de la presse l'exige pour entrer en matière, écrit le Conseil de la presse à propos du cas. La Basler Zeitung ne peut pas non plus être tenue responsable d'un texte qu'elle n'a pas rédigé, même si l'auteur du tweet tweete souvent et ce en s'identifiant comme "Journalist@BaslerZeitung".

Le Conseil de la presse est toutefois conscient que la diffusion d'informations via Twitter soulève des questions fondamentales quant à sa compétence. Il souhaite donc y revenir.

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