L'égalité de traitement est exigée

Les collaborateurs de la Berner Zeitung et du Bund adressent une pétition à la direction de Tamedia.

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es personnes licenciées à Berne ne bénéficient pas des mêmes aides que celles prévues par le plan social de 24 heures et de la Tribune de Genève, critiquent-elles.

Tamedia accorde aux collaborateurs de la Berner Zeitung de moins bonnes conditions de départ qu'à ceux de Suisse romande. Après une première vague de licenciements en Suisse romande, cinq collaborateurs de la Berner Zeitung ont également été licenciés pour raisons économiques à la mi-octobre. Ils exigent désormais les mêmes conditions que celles négociées en Suisse romande. Ils demandent entre autres un fonds de soutien de 20'000 francs par personne licenciée. Impressum et Syndicom soutiennent ces revendications, car ils ne voient aucune raison compréhensible à la différence de traitement des employés de Tamedia concernés.

La quasi-totalité du personnel du Berner Zeitung et de nombreux employés du Bund, soit 155 collaborateurs au total, demandent désormais l'égalité de traitement par le biais d'une pétition adressée à la direction de l'entreprise.

Le directeur d'Impressum, Urs Thalmann, déclare à ce sujet : "Le marché du travail pour les journalistes est actuellement très difficile et les personnes licenciées à Berne ne sont certainement pas mieux loties que celles de Suisse romande". Le secrétaire de Syndicom Marco Geissbühler déclare : "La différence de traitement au sein de la même entreprise est discriminatoire et en outre embarrassante pour une maison d'édition disposant d'une marge de manœuvre financière aussi importante".

Les prestations de la retraite anticipée proposée aux licenciés âgés sont notamment totalement insuffisantes - et ce après de nombreuses années de travail pour l'entreprise. Impressum et Syndicom exigent sur ce point une amélioration substantielle qui aille au-delà du plan social romand.

Les points suivants du plan social de la Suisse Romande ne seront pas proposés par Tamedia à la Berner Zeitung :

  • 20 000 francs par personne licenciée sont versés dans un fonds afin de prolonger le délai de préavis ou de financer des reconversions ou des projets personnels innovants, selon les besoins des personnes concernées.
  • Des organes paritaires ont le dernier mot sur l'utilisation des fonds et l'application du plan social.

  • Pendant deux ans après le licenciement, les personnes concernées ont le droit d'être réintégrées lors de la publication de nouveaux postes.

  • Les personnes licenciées peuvent décider librement si elles seront libérées pendant la période de préavis.

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