ZB teste un nouveau concept d'urgence

En cas d'incendie ou de catastrophe similaire à la Bibliothèque centrale (ZB), les dégâts risquent d'être immenses. D'une part, les personnes - environ un demi-million de personnes visitent la ZB chaque année - sont en danger. D'autre part, les précieuses collections, parfois uniques, pourraient être endommagées ou même détruites. En collaboration avec des entreprises spécialisées, la ZB a renouvelé son concept d'urgence et de sécurité et l'a testé mercredi dans le cadre d'un exercice. La protection des personnes reste la priorité, comme l'a expliqué Emil Rebsamen, responsable de la gestion des bâtiments. En cas d'incendie, le bâtiment est évacué. Selon un communiqué de presse, il serait toutefois possible de prendre "les premières dispositions dès le moment de l'évacuation des personnes", ce qui permettrait d'éviter une détérioration excessive du matériel du ZB. De plus, la communication avec les pompiers est importante : si ces derniers savent où se trouvent les objets particulièrement précieux, ils peuvent, le cas échéant, procéder avec ménagement lors de leur intervention.

Après l'extinction de l'incendie par les pompiers, les collaborateurs du ZB commencent à récupérer les œuvres. Selon Rebsamen, une bonne formation à ce type de catastrophe est essentielle. Ainsi, chaque collaborateur qui met des ouvrages en sécurité en cas d'urgence doit être conscient que les "livres entièrement mouillés" sont deux fois plus lourds - les étagères peuvent s'effondrer sous ce poids. En outre, il faut s'entraîner à manipuler correctement des objets endommagés par l'eau ou le feu. Selon le communiqué, la ZB veut également prendre davantage de mesures préventives. Il est ainsi prévu d'acquérir du matériel d'urgence supplémentaire "adapté individuellement aux objets spéciaux". Une attention particulière sera accordée aux œuvres de grand format ou très sensibles, qui seraient endommagées de manière irréversible au moindre contact avec l'eau. (ATS)

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