La NZZ dénoncée pour violation de la loi sur le travail

Syndicom et Impressum ont déposé plainte contre la NZZ pour infraction à la saisie du temps de travail. Après Tamedia et Ringier, la NZZ est la troisième entreprise de médias à être dénoncée par les associations de journalistes.

Dans un communiqué commun de mardi, Syndicom et Impressum reprochent au groupe de médias NZZ de négliger la loi sur le travail. En outre, la protection de la santé des journalistes, telle qu'elle est prescrite par la loi, est négligée. Les collaborateurs de la rédaction se voient régulièrement confier des tâches qui ne peuvent pas être exécutées pendant les heures de travail régulières. Comme les
Or, si le temps de travail n'est pas correctement saisi, une compensation régulière est souvent rendue impossible. "Le surmenage met en danger la santé des collaborateurs", peut-on lire dans le communiqué. Avec cette dénonciation, les deux organisations de journalistes veulent "obtenir une attention durable pour la protection des travailleurs dans les rédactions du groupe de médias NZZ", comme elles l'écrivent dans une lettre ouverte au directeur de la NZZ, Veit Dengler.

S'en tenir à la CCT

Ils préféreraient aborder les problèmes par la voie du partenariat social, soulignent Syndicom et Impressum. Malgré "des années d'efforts et de nombreuses propositions constructives" de la part des journalistes, ni les différentes entreprises de médias de Suisse alémanique ni l'association Médias Suisses n'ont été prêtes à conclure une nouvelle convention collective de travail (CCT). Impressum et Syndicom ont affirmé qu'ils étaient toujours prêts à négocier avec le groupe de médias NZZ ou avec certaines entreprises des solutions adaptées sous forme de CCT d'entreprise. Les conditions de travail minimales convenues par les partenaires sociaux correspondent à une tradition suisse qui a fait ses preuves. Les institutions paritaires, telles qu'elles sont prévues dans les CCT, peuvent, selon les représentants des travailleurs, prévenir les problèmes et désamorcer les conflits avant que les situations ne s'enveniment. Veit Dengler est donc invité à "établir le plus rapidement possible et durablement une relation de partenariat". En outre, les organisations de journalistes espèrent que Dengler s'engagera au sein de l'association des éditeurs pour de nouvelles négociations de CCT.

NZZ pour une solution à l'échelle du secteur

La NZZ s'étonne de la démarche de Syndicom et d'Impressum. "Le dialogue n'est pas encouragé par de telles annonces", a déclaré Bettina Schibli, responsable de la communication d'entreprise de la NZZ, interrogée par l'agence de presse ATS. La question de l'enregistrement du temps de travail a été réglée au sein du groupe de médias NZZ "de manière judicieuse et ciblée, en dialogue avec les représentants des employés". Indépendamment de l'annonce, la NZZ est en discussion avec l'inspection du travail de Zurich depuis un certain temps déjà, le sujet étant important pour toute la branche. Chercher des solutions - spécialement pour les professions journalistiques - n'est donc pas seulement la tâche d'une seule entreprise, a déclaré Schibli. (ATS)

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