Les entreprises allemandes paient jusqu'à 38 000 euros par post d'influenceur

Einer repräsentativen Umfrage von Rakuten Marketing zufolge zahlen Marketer aus deutschen Unternehmen Top-Influencern (ab 500'000 Follower) mittlerweile bis zu 38'000 Euro pro Post. Gleichzeitig setzen sie aber immer öfter auch auf sogenannte Micro-Influencer (<30'000 Follower). Die Erfolgsmessung stellt Kampagnenplaner hingegen vor Herausforderungen.

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Les micro-influenceurs paient donc les entreprises jusqu'à 32.000 euros - non pas par post, mais pour une campagne entière.

Cette volonté d'investir n'est pas surprenante, car les consommateurs allemands ont une grande confiance dans les recommandations d'achat des influenceurs : 83 pour cent indiquent avoir déjà acheté un produit recommandé par un influenceur. Cependant, il n'est pas toujours possible pour les marketeurs d'évaluer si les dépenses élevées sont appropriées au cas par cas : 77 pour cent ne savent pas exactement sur la base de quels critères le montant de la rémunération devrait être calculé et 37 pour cent ne disposent d'aucun moyen de mesurer l'impact des différentes campagnes d'influence sur leur propre chiffre d'affaires.

Anthony Capano, Managing Director EMEA chez Rakuten Marketing, commente : "Les consommateurs souhaitent que les influenceurs leur recommandent des produits en toute confiance - ce qui explique peut-être pourquoi de plus en plus de marques font appel à des micro-influenceurs. Ils entretiennent généralement une relation plus intime avec leurs followers et les traitent comme des amis. Cela a beaucoup de valeur pour les entreprises. Pour mesurer l'impact de leurs campagnes d'influence, elles disposent aujourd'hui de nouveaux outils. C'est pourquoi les entreprises peuvent choisir leurs influenceurs de manière très ciblée, au lieu de collaborer exclusivement avec les plus grands noms et de ne peut-être pas obtenir le même retour sur investissement". 

 

Mesure insuffisante des résultats

Dans l'ensemble, les marketeurs entretiennent une relation positive avec les influenceurs avec lesquels ils travaillent. 60 % indiquent que ceux-ci se montrent ouverts à de nouvelles propositions. 83 % pensent en outre que les influenceurs s'intéressent à l'impact de leurs posts sur les chiffres de vente des entreprises. Mais rendre cette relation mesurable représente un défi : 57 pour cent des marketeurs interrogés mesurent uniquement la portée de leurs campagnes, 55 pour cent examinent en outre les effets sur la brand awareness. Seul un tiers (33 %) enregistre les ventes qui résultent directement ou indirectement des activités des influenceurs. De même, seuls 32 % mesurent le trafic généré par les sites web.

Les marketeurs investiraient encore plus de budget dans le marketing d'influence s'il était possible de faire des déclarations plus fiables sur l'impact commercial. 32 % indiquent qu'ils investiraient davantage si l'impact des campagnes d'influence sur le chiffre d'affaires de l'entreprise était plus transparent. Il existe déjà beaucoup de bonnes approches et d'outils dans ce domaine, mais si l'on veut que l'engouement pour le marketing d'influence perdure, des progrès sont nécessaires sur un large front.

 

Les préférences des Allemands en matière d'influence

Les consommateurs allemands ne suivent pas les influenceurs uniquement pour le facteur divertissement (47 pour cent). De nombreux followers veulent également découvrir de nouvelles marques et de nouveaux produits (45 %) et souhaitent recevoir des recommandations d'achat explicites (44 %).

L'accent mis en premier lieu sur le facteur divertissement se reflète dans les domaines thématiques préférés : 45 % suivent des influenceurs du secteur du divertissement, par exemple des acteurs et des musiciens, 42 % des influenceurs de la mode et 40 % des joueurs. En revanche, les influenceurs technologiques ne sont suivis que par 25 % d'entre eux, les influenceurs DIY par 14 % seulement et les influenceurs financiers par 13 % seulement. Les plateformes d'influence les plus populaires dans ce pays sont Instagram (69 %), YouTube (67 %) et Facebook (51 %). Twitter (25 %) et Snapchat (22 %) ne jouent en revanche qu'un rôle secondaire.

À propos de l'étude

Rakuten Marketing a chargé l'institut d'études de marché indépendant Viga de réaliser l'enquête citée. De décembre 2018 à janvier 2019, l'institut a interviewé plus de 500 consommateurs allemands (3 500 dans le monde) ainsi que 100 marketeurs allemands (700) directement impliqués dans des campagnes d'influence.

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