Campagne de la banque privée : jouer délibérément sur les contrastes

Une jeune femme, vêtue de manière à la fois distinguée et simple, porte une bêche usagée sur l'épaule. Elle entre de manière offensive en contact visuel direct avec le spectateur. Que déclenche cette image ? De l'étonnement ? Peut-être même de l'irritation ? Le logo révèle pour qui elle prend la bêche avec tant de détermination et d'assurance. La banque privée suisse Edmond de Rothschild mise de manière ciblée sur les contrastes avec les sujets principaux de sa nouvelle campagne. Il n'y avait donc pas mieux que le photographe d'art hollandais Erwin Olaf, connu pour son jeu de paradoxes, pour la mettre en lumière. "La symbolique des images reflète les valeurs de la famille Edmond de Rothschild : la conviction qu'une fortune investie de manière responsable est ce qui fait avancer le monde. La famille joue depuis des générations un rôle de pionnier dans les investissements visionnaires", explique Robert Jenkins, Chief Brand Officer d'Edmond de Rothschild.De l'imprimé à YouTubePendant le déploiement de la campagne internationale, la banque utilise des médias imprimés classiques ainsi que des titres en ligne comme finews.ch, des canaux de médias sociaux et un film de marque. Créé par le directeur artistique et illustrateur à succès Emmanuel Romeuf, il raconte l'histoire et la signification de la mission du Groupe Edmond de Rothschild. "Il est important pour nous de jouer sur toute la palette, car nous sommes une marque moderne qui veut s'adresser à un public de plus en plus jeune", explique Robert Jenkins. Mais pourquoi la presse écrite est-elle aussi un canal indispensable pour la campagne ? Un coup d'œil à l'édition de la date du bilan l'a montré : l'intensité de l'image sur fond de bleu historique des armoiries familiales est mieux mise en valeur sur une double page que sur l'écran d'un smartphone.https://www.youtube.com/watch?v=6yiFcN-xECo