L'originalité et l'innovation pour lutter contre la sur-stimulation

Dieter Weber, Business Manager Solutions chez Xerox, a souligné l'importance du dialogue dans le monde du marketing actuel.L'exposé d'ouverture a été tenu par Denis Heiniger, responsable du backselling chez Antalis. L'impression numérique était au centre des débats. Heiniger a présenté un pronostic selon lequel, en 2018, l'impression numérique aura la même part de marché que l'impression offset. "Une meilleure qualité d'impression, de nouvelles techniques d'impression, de nouveaux domaines d'utilisation et de nouvelles applications accélèrent la diffusion de l'impression numérique", a déclaré Heiniger. L'invitation originale à l'événement Antalis a également été réalisée en impression numérique. Antalis a constaté que l'invitation imprimée a généré un taux de réponse beaucoup plus élevé (4,4 %) qu'un e-mail (0,12 %). Mais si l'on relance l'invitation par e-mail après l'envoi de la version imprimée, le taux de réponse augmente nettement. Les campagnes multicanales sont donc particulièrement efficaces."Pensez aux impressions tactiles"Peter Keller de la 3A Composites GmbH a parlé des possibilités d'impression numérique directe sur des matériaux en plaque. Il a donné trois conseils à ses invités : premièrement, il faut choisir le support avec soin, par exemple un composite d'aluminium pour les petits caractères, de la mousse de PVC rigide pour les arrière-plans clairs et une plaque PS-Coex pour les impressions sans reflets. Deuxièmement, il faut choisir des spécialistes plutôt que des généralistes pour la collaboration, et troisièmement, il faut exploiter les différentes technologies d'impression. "Pensez à des impressions tactiles ou à des impressions sur des surfaces non normales", a-t-il lancé à l'auditoire. A titre d'exemple, il a cité un plan de ligne de métro lisible (palpable avec les doigts) par les passagers malvoyants.Une stratégie pour aller de l'avant plutôt que de faire des économiesDieter Weber, Business Manager Solutions chez XeroxIl a parlé de différents aspects du marketing. Surnommé "Didi Digital", il a reconnu très tôt les opportunités offertes par l'impression numérique. Lorsque la concurrence se durcit, il ne suffit pas toujours de réduire les coûts, mais il est également possible d'adopter une stratégie d'avant-garde, de développer de nouveaux secteurs d'activité et d'étendre les services. "Pour cela, il faut être prêt à changer, faire preuve de créativité, de courage et d'esprit pionnier", a déclaré Weber. Le marketing est pertinent pour l'édition, car la plupart des imprimés servent à la publicité, à la vente ou à la prestation de services. "Pour atteindre un client dans le contexte actuel de surstimulation, il faut le bon message au bon moment et par le bon canal". Le dialogue serait aujourd'hui au centre des préoccupations grâce à des campagnes clients personnalisées, originales et émotionnelles. Dans le modèle AIDA (Attantion, Interest, Desire, Action), le I n'est plus seulement synonyme d'intérêt, mais aussi d'interaction, et le D de dialogue plutôt que de désir.Le subconscient a une grande influenceLe mentaliste et lecteur de pensées a assuré un excellent divertissement Frederico SoldatiIl a fait des démonstrations qui ont étonné les quelque 200 personnes présentes. Enfin, Marcus Auth, directeur de Training & Conferences du Instituts Siegfried Vögelea parlé de l'importance des émotions pour la perception et l'impact dans le dialogue avec les clients. Il a notamment présenté l'exemple suivant : Deux groupes ont été invités à lire un texte à haute voix. Pour l'un des groupes, des mots tels que "canne" ou "maison de retraite" ont été intégrés au texte. Résultat : après la lecture, les personnes de ce groupe se sont déplacées beaucoup plus lentement pour retourner à leur siège. Le subconscient joue donc un rôle important dans la manière dont nous percevons les choses. swLes images de l'événement