Sunrise UPC progresse en nombre de clients

Sunrise et UPC ont notamment augmenté de 66 700 le nombre de clients dans le domaine important des abonnements de téléphonie mobile au quatrième trimestre, selon un communiqué publié mardi. Sunrise a contribué à cette croissance à hauteur d'environ trois quarts.

A titre de comparaison, le leader Swisscom n'a réussi à augmenter le nombre de ses abonnés mobiles que de 31 000 sur la même période. Sunrise et UPC ont donc gagné des parts de marché. Comme on le sait, c'est l'un des objectifs que les deux entreprises poursuivent avec la fusion réalisée en novembre.

Selon André Krause, CEO de Sunrise-UPC, le marché des abonnements de téléphonie mobile a probablement connu une nouvelle croissance au quatrième trimestre, comme il l'a déclaré à l'agence de presse AWP. Il l'explique notamment par la tendance à utiliser un deuxième appareil, comme les smartwatches.

En outre, la concurrence intense et les prix d'abonnement plus bas ont conduit de plus en plus de clients à passer des modèles prépayés aux modèles d'abonnement. "Le Corona et le télétravail ont également eu un certain effet et, par conséquent, le besoin de plus de bande passante", explique Krause.

UPC casse la tendance

Le nombre de clients n'a pas seulement augmenté dans le domaine de la téléphonie mobile. Chez Sunrise, 13'600 clients Internet et 12'300 clients TV se sont ajoutés. UPC a également connu des évolutions positives.

Ainsi, le nombre de clients dans le domaine du haut débit a augmenté pour la première fois depuis le deuxième trimestre 2017. Concrètement, 2 000 clients auraient été gagnés. "Les chiffres s'améliorent de trimestre en trimestre", a déclaré Krause.

Pour lui, ces évolutions sont "extrêmement positives", comme il l'a souligné : "Nous avons réussi à maintenir notre rythme de croissance malgré les travaux d'intégration et malgré les difficultés liées à Corona".

A la fin de l'année dernière, Sunrise et UPC comptaient ensemble environ 2,31 millions d'abonnés mobiles, 1,18 million de clients Internet et 1,27 million de clients TV. Swisscom comptait quant à elle 4,85 millions d'abonnés mobiles, 2,04 millions de clients Internet et 1,55 million de clients TV.

Sans chiffres concrets

Ce que tout cela signifie en francs et en centimes n'est pas précisé. Aucun chiffre de chiffre d'affaires et de bénéfice n'est mentionné pour l'entreprise combinée. Il a seulement été souligné que Sunrise a atteint la croissance promise pour le bénéfice d'exploitation avec une augmentation de 2,2 pour cent sur l'ensemble de l'année 2020. On peut donc en déduire un EBITDA d'environ 683 millions.

C'est toutefois la maison mère Liberty Global qui a publié des chiffres concrets, mais dans la monnaie de référence, le dollar américain. De plus, ces chiffres ne comprennent la contribution de Sunrise qu'à partir de la date de consolidation à la mi-novembre.

L'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 642,9 millions de dollars au cours du dernier trimestre, ce qui correspond à une baisse de 2,6 % sur une base comparable. Dans cette optique, le bénéfice opérationnel au niveau de l'EBITDA a diminué de 7,9% à 254,4 millions de dollars. "Si Sunrise avait été consolidé pendant tout le trimestre, les chiffres auraient été meilleurs", a déclaré Krause.

Pas d'actualités sur les suppressions d'emplois

Il n'y a pas eu de grandes nouvelles concernant les étapes ultérieures de la fusion. "Nous sommes toujours en train de démarrer", a déclaré le CEO. L'ensemble du processus durera un à deux ans, a-t-il ajouté. Comme on le sait, cela entraînera également la suppression de plusieurs centaines d'emplois sur les quelque 3 300 actuels. Les consultations à ce sujet sont en cours, selon Krause. En raison de ces suppressions d'emplois également, il s'attend à des "coûts de fusion" de 150 millions de francs pour l'année en cours.

D'un autre côté, l'objectif est de "poursuivre la dynamique de croissance". Il a laissé entendre qu'il ne prévoyait pas en premier lieu une bataille de rabais. Sunrise UPC devrait plutôt marquer des points avec des innovations et une bonne infrastructure.

Cela inclut également un bon contenu télévisuel. "Nous nous portons à nouveau candidats pour les droits du hockey sur glace", a déclaré Krause. Et un bon réseau 5G en fait également partie. "Dans trois quarts des cantons, nous sommes sur la bonne voie", a-t-il déclaré à propos de la résistance politique à l'extension du réseau. Dans les autres, on essaie de faire un travail de persuasion. Si nécessaire, on recourt à la voie juridique : "Nous avons également des plaintes en cours dans certains endroits", a déclaré Krause. (SDA)